Le blog Album, agence de communication globale et digitale à Mâcon
  • Fév
  • 1
  • 2024

Vous avez dit papier ?


Il y a quelque 20 ans, nous avons entamé l’aire du numérique. Engouement effréné pour le zéro et le un déversant sans retenue leur flot de codes sur nos terminaux de plus en plus intelligents… et indispensables (enfin croit-on !). Adieu le papier, fini ces supports encombrants et inutiles (enfin croyait-on !).

20 ans plus tard, le papier est toujours là. Si le volume imprimé a réduit c’est au profit de la beauté de ce dernier. Finies les feuilles de choux imprimées sur du papier sans grâce, ni expression. Adieu les imprimés « Grandes Surfaces » qui barbouillaient des feuilles sans vie et sans âme (et encombraient nos boites aux lettres). Bye-bye les documents vernis à grand coup de pelliculage ultra brillant et polluant.

Aujourd’hui les papetiers ont compris qu’il fallait réhabiliter le papier en lui redonnant toute sa noblesse. Le nombre de gammes, toutes qualitatives, tant en couché qu’en offset, montre bien qu’ils se sont attelés à nous proposer des petits bijoux sur lesquels déployer délicatement les encres.

Offset ou couché.

Petit rappel si besoin : le papier couché est, comme son nom l’indique, fini avec une ou plusieurs couches de produits minéraux (craie ou kaolin) afin d’obtenir une surface lisse. Il en résulte un rendu à l’impression extrêmement nette et précise. L’offset, quant à lui, ne subit pas de traitement de surface. Il est donc plus brut et tactile. A l’impression, chaque goutte d’encre déposée se diffuse, donnant à l’image un aspect doux et soyeux.

Aujourd’hui, le moindre offset aujourd’hui a de la tenue et de la main. Si, il y a fort longtemps, l’offset était réservé à l’édition des livres, il est aujourd’hui le favori des créas pour l’édition de brochures, catalogues et autres supports de prestige. De l’extra blanc à l’ivoire en passant par le blanc naturel, chaque papier apporte sa touche créative.

A l’agence, pour nos besoins créatifs, nous sommes fans des offsets. Notamment ceux créés par le papetier indépendant italien Fedrigoni. Des gammes « magiques » que l’on aime toucher et respirer. On compare les rendus, les transparences, la main et la vibration que génère son toucher. Bien sûr, en fonction des projets, nous préconisons l’un ou l’autre. Très vite, dans le processus créatif, nous nous interrogeons sur le papier qui pourrait parfaitement s’adapter aux besoins du client et de notre créa. Au final, c’est un pur bonheur que de voir la première feuille de tirage sortir de la machine et d’enfin visualiser le travail imaginé en amont. Et ça aucun écran ne saura le reproduire !

La première feuille
Le premier cahier

Quel que soit le papier que l’on utilise, tous sont aujourd’hui soit recyclés, soit issus de forêts gérées. Quant aux encres, tout imprimeur digne de ce nom, utilise des encres pigmentaires non polluantes. Si vous pensez qu’utiliser un support papier dans une communication est « has been » ou « ringard », laissez-nous vous convaincre que bien au contraire, c’est totalement dans la mouvance.

Le livre fini
Imprimé sur papier Accademia Premium White Fedrigoni

  • Déc
  • 20
  • 2022

La belle aventure d’un site

Il y a plus de 20 ans, Album s’est engagé dans la conception et la réalisation de sites web. C’est en 2000 que le premier site, conçu et développé par l’agence, est sorti.
Autant dire, l’âge de pierre.
En quelque 22 ans, tout a changé. De l’intuitif au début de ce siècle, nous sommes passés à la stratégie digitale. La performance d’un site aujourd’hui répond à un besoin d’optimisation de l’environnement digital, de l’acquisition de leads/prospects jusqu’à la fidélisation des clients.
Comment émerger sur le web ? Comment convaincre les cibles ? Comment convertir ?

Comment convertir.

En racontant une histoire juste et vraie ! Le site doit pleinement incarner l’entreprise qu’il représente. Contenu et webdesign doivent être congruents et refléter son image. L’internaute pourra ainsi mieux se projeter et adhérer à son histoire… sans déception par la suite !

Au démarrage de chaque projet, nous nous attachons à cerner l’ADN de l’entreprise pour que Marie, notre wedesigner, puisse ensuite concevoir l’interface utilisateur (UI) en fonction de cette donnée majeure. Le rédacteur, Maxime en l’occurrence, aura à raconter l’histoire en mots justes, en associant les images qui leurs correspondent. Ces ingrédients devant apporter la cohérence nécessaire à une bonne conversion.

Comment convaincre les cibles.

En apportant une expérience utilisateur (UX) la meilleure possible. Cela passe bien sûr par le webdesign mais aussi par des pré-requis techniques : des temps de chargement optimisés, une fluidité dans la navigation, des clics maîtrisés (pas plus de 2 pour accéder à l’information) et une ergonomie à toute épreuve. Enfin des déclinaisons bien pensées pour les différents supports de consultation, desktop, tablette et smartphone. Tout cela permet de minimiser les efforts du visiteur pour mieux le rendre captif ! Tout en limitant la pollution numérique…
Le travail du développeur est ainsi primordial. À l’agence, c’est Sloan qui s’y colle. Il doit coder avec précision pour obtenir le résultat graphique attendu en utilisant les technologies les plus adaptées tout en pensant à la facilité de maintenance du site.

Comment émerger sur le web.

Grâce à l’écosystème mis en place et aux mots clé définis.

Site(s) web, réseaux sociaux, fiche Google,… tous les canaux digitaux, qui permettent à une entreprise de se faire connaître, constituent cet écosystème qui va aider à faire émerger l’entreprise de cette « constellation » infinie. Il est donc important de bien le penser, avec cohérence et anticipation.

Chez Album, c’est Noémy qui a cette lourde tâche. Elle s’attache, en amont de la production, à bien définir les différents canaux, à envisager qui les alimentera, à quel rythme, avec quel contenu. La réussite ne peut se contenter du hasard ! Il en est de même des mots clés qui seront intégrés dans la rédaction des contenus et qui serviront au pilotage du référencement naturel du site dès sa mise en production.

La suite c’est la maintenance de chaque site (comme une voiture, un site vieilli et à besoin de mises à jour régulières) et un travail constant sur les mots-clés et le référencement.

Créer un site ce n’est pas « cocher des cases dans un CMS », c’est tout un environnement à imaginer et concevoir si l’on veut émerger, convaincre et convertir !

Voir nos réalisations.

Quelques chiffres

  • > 75 % des internautes ne cliquent pas plus loin que la première page des résultats de recherche
  • > 75% des internautes quittent un site qui met plus de 4 secondes à charger.
  • > Dans un site e-commerce, 70% des paniers sont abandonnés et 17% de ces abandons sont causés par des erreurs techniques.
  • > Plus de 92 % des utilisateurs accèdent à internet depuis leur téléphone mobile 
  • > En 2022, le taux d’engagement sur Instagram est 50 fois supérieur à celui qui est généré sur Facebook 

  • Nov
  • 22
  • 2022

Terminus Delta

Début novembre, l’agence, au travers de Maxime, a posé son regard au terminus de l’Europe : le Delta du Danube. Objectif de cette session en Roumanie : un travail photographique autour du paysage et du portrait, accompagné par Ljubisa Danilovic, photographe indépendant, dont le dernier livre « Georgia » est un magnifique regard sur la migration.

C’est dans le bourg de Sulina que nous nous arrêtons, là où le Danube termine sa route en se jetant dans la Mer Noire. Quelque 60 km plus en amont, il s’est ramifié en 3 bras, constituant le Delta, zone marécageuse de près de 6000 km2. Depuis le port de Sulina, on pourrait encore apercevoir sur l’autre rive, un peu plus en aval, l’ancien phare s’il n’était envahi par une forêt de roseaux. Posé aujourd’hui sur les terres, il marque le point zéro du Danube, le terminus de l’Europe. De là les cargos empruntent le chenal qui les conduira en mer Baltique.

Les habitations sont construites de part et autre de ce bras central du Danube. Sur la rive gauche, le quartier des pêcheurs ; aucune boutique ou magasin ; pour rejoindre l’autre rive, c’est avec un passeur, en barque à moteur. Sur la rive droite, le bourg centre, construit autour d’un plan en quadrillage, se termine à la 5eme rue. Du quai du Danube à la dernière travée, tout au plus 300 m. Seules les 3 premières rues sont en pavés de béton ; les autres ne sont que terre.

En ce mois de novembre, pas de touristes. Quelques magasins d’alimentation ouverts ; pas plus de restaurants. 2 cargos sont stationnés sur le quai. Les hommes d’équipage entretiennent le bateau et nettoient les ponts. Sur la place centrale, le café, point de rendez-vous des pêcheurs et marins. Seules quelques voix portent jusqu’à nous. Le soir, tous auront repris leur route.

On emprunte la 3eme rue, bordée de petites maisons en bois peint. Elles apparaissent derrière de jolis jardins pleins de fleurs, de treilles de vigne et autres épis de maïs. Les habitants font un signe de tête à notre passage, avec un petit air amusé. Progressivement, les maisons disparaissent au profit de grands espaces où chevaux et vaches paissent, en toute liberté, quelques herbes sèches. Au bout du chemin, la plage. Son aménagement nous laisse entendre que l’été, elle doit être bondée. Pour l’heure, elle est déserte ; seule la Mer Noire profite de son sable fin. Le vent et les vagues font leur vacarme. Là, l’horizon se confond : ciel, mer, terre, on ne sait plus.

A bord d’une barque, nous pénétrons dans un étroit canal, bordé de roseaux. Rapidement, le chemin d’eau se divise. Envahis de roseaux géants, de saules noueux qui pleurent les pieds dans l’eau, de lentilles d’eau vert-fluo, ces entrelas de canaux de plus en plus étroits laissent la barque se frayer son chemin. A gauche et droite, les roseaux touffus suivent le mouvement du vent tandis qu’au-dessus de nos têtes, les branches forment une voûte où la lumière a du mal à percer. Accrochée à un ponton de bois vermoulu, une barque attend. L’envol d’un butor étoilé ou autre oiseau inconnu vient troubler le silence de l’instant.

Brume du petit matin, soleil clair de la mi-journée, levée de lune, chaque instant de la journée rend la lumière propice au déclenchement photographique. Les paysages tout autant. Tout ici est à photographier. On saisit alors la difficulté : comment être photographe-voyageur et non voyageur-photographe. Autrement dit : comment ne pas photographier le paysage pour sa beauté évidente mais plutôt tenter de transmettre l’esprit du Delta, l’impression qu’il suscite, le ressenti qu’il dégage ?

L’ambiance permanente est douce, lente, empreinte d’une certaine mélancolie et d’une grande solitude. Derrière les sourires et les approches très conviviales, qu’est ce qui se cache derrière les regards plissés qui fixent le lointain…

Près de 2000 clichés ; 98 choisis à ce jour. L’histoire « juste et vraie » du Delta, celle que nous avons perçue, reste à raconter !

Texte et photographies – Agence Album – Maxime Massa


  • Oct
  • 12
  • 2022

William Klein

Artiste complet – peintre, plasticien, réalisateur de docus, photographe et graphiste – ce sont surtout avec ces 2 derniers talents que Klein nous a touchés.

Photographie et art graphique : ces 2 mots résonnent en permanence chez Album. Loin du travail extraordinairement créatif de William Klein, nous avons en commun avec lui de valoriser les images que nous produisons autour d’un travail créatif qui a pour objet de « révéler l’image juste et vraie » de nos clients.

La photographie dans la rue

C’est lors de son 1er retour à New-York en 1956, qu’il décide de « descendre dans la rue » pour photographier la ville. Il rompt avec les codes de la photographie traditionnelle, en utilisant le grand angle, des cadrages inhabituels, des flous surprenants et des contrastes marquants…. Il joue avec des mises en scène, véritable pied de nez au lecteur, comme cet enfant au révolver à qui il demande de le viser de son pistolet… en plastique en faisant le méchant !

Il scanne la ville avec son Leica, fait « rentrer les sujets » au plus près de son cadre, montrant ainsi la dinguerie consumériste new-yorkaise. Le journal photographique « Life is good and good for you in New York : Transe witness revels” qui en résulte est boudé par les américains qui lui reprochent de montrer un New York sale et déglingué ! Il est édité en France grâce à un certain…Chris Marker !

Cette publication, magnifique, fait aujourd’hui référence pour les photographes de rue. 

Klein se fait aussi remarquer par ses photographies de mode, où il demande aux mannequins d’aller dans la rue -encore- pour les photographier… au téléobjectif !

Provocateur, il réalisera ce magnifique portrait de Serge Gainsbourg pour son album « Love on the beat ».

Le travail de Klein ne s’arrête pas à la prise de vue. Il passe au crible ses planches contacts pour en extraire le meilleur…et renoue alors avec ses connaissances en art graphique.

https://www.arte.tv/fr/videos/098561-001-A/contacts/

William Klein
William Klein

Les contacts peints

C’est en travaillant sur ses planches contacts qu’il a l’idée de les encadrer d’un trait de peinture. Il agrandit les images et les marque de formes graphiques avec des peintures émail, éclatantes et vives, créant ainsi un nouveau langage plastique. Ces contacts peints, comme il les définit, deviennent un lien entre la photographie et la peinture.

Il crée une nouvelle forme d’expression dans laquelle il revendique clairement ses choix photographiques et intègre une dimension picturale, offrant ainsi au spectateur une nouvelle lecture de ses œuvres.

Nous avons pu apprécier la qualité de ses travaux à la Galerie « Le Réverbère » à Lyon qui fête cette année, ses cinquante ans de collaboration avec l’artiste.

William Klein
William Klein

  • Jan
  • 21
  • 2022

Les 8 astuces pour gérer votre e-réputation !

Article e-réputation Album communication

Avec la constante évolution du numérique et la facilité de recherche d’informations, en deux ou trois clics, il est possible de se faire un avis sur une marque où un produit.

Aujourd’hui, 74 % des consommateurs se renseignent sur Google avant d’acheter un produit et 64 % consultent les notes et avis.
Véritable image de la marque sur le web, une bonne e réputation donne de la visibilité et de la notoriété, elle joue un rôle primordial pour gagner la confiance des prospects et permettre l’acquisition de nouveaux clients.
A contrario une mauvaise e-réputation peut faire baisser les ventes. Il est donc facile de comprendre que l’e-réputation est un point à ne pas négliger.

À l’agence, lorsqu’on nous confie la mission de référencement, nous avons quelques trucs et astuces pour gagner les précieuses places qui font remonter les sites en 1ères lignes…
On vous en révèle ici quelques-uns !

1. Analyser son e-réputation

Pour gérer son image sur le web, il faut tout d’abord analyser l’existant en évaluant votre présence sur internet. Cela permet également de se mettre à la place des consommateurs.
Avez-vous un bon référencement ? Quelles informations trouve-t-on sur votre entreprise ?

2. Faire de la veille sur votre entreprise et vos concurrents

Il est nécessaire de surveiller les avis, notes et commentaires de votre communauté. Faire de la veille sur votre entreprise vous permettra de savoir ce qui se dit sur vous, de répondre aux besoins de vos clients et d’adapter votre contenu. De plus, une veille concurrentielle donne un aperçu de ce que propose les concurrents, afin de bien se positionner sur son marché.
Pour cela, il existe différents outils de veille…Ce sont nos ingrédients secrets !

3. Poster un contenu de qualité

Un contenu de qualité répondant aux attentes de vos cibles augmentera votre notoriété sur le marché et donnera une image d’entreprise à l’écoute de ses clients. La veille est souvent un bel atout pour poster du contenu qui intéressera votre cible.

4. Suivi régulier

Pour avoir des résultats, le suivi régulier de votre e-réputation et du ranking de votre site est clé.
Ce sont des missions qui doivent être clairement définies au sein de l’entreprise. Elles sont parties intégrantes des fiches de poste du (ou des) collaborateur(s) qui ont en charge ses missions.

5. Être réactif et répondre aux commentaires

La réactivité est l’une des clés de l’e-réputation. Il faut être prêt à agir et réagir en fonction des évènements ou des avis postés sur l’entreprise et ne pas laisser des rumeurs prendre de l’ampleur où crée un badbuzz…
Même si recevoir un mauvais commentaire en ligne peut s’avérer délicat et parfois générer de la colère, il est important d’y répondre en prenant du recul. Car oui, vous devez y répondre !

6. Être présent sur d’autres blogs et forums

Une présence sur différents blogs et forums de votre secteur d’activité peut augmenter votre notoriété et vous apporter une meilleure place sur le net.
Cependant, veillez à bien choisir ceux sur lesquels vous souhaitez apparaître, certains pouvant vous desservir.

7. Faciliter la rédaction de commentaires

En règle générale, ce ne sont pas les clients satisfaits qui rédigent un commentaire ; ce sont les clients mécontents ! Votre potentiel client se dirigera plus facilement vers une entreprise avec de bons commentaires… Alors encouragez vos clients satisfaits à donner leur avis !

8. Le droit au déréférencement

Oui, le droit au déréférencement existe… Certains avis postés peuvent être faux et mauvais pour votre e-réputation. Il existe des moyens légaux pour les déréférencer.

Le world wide web est (hélas) une jungle. Et Il n’y a pas de miracle…c’est avec rigueur et pugnacité que l’on obtient des résultats… Et c’est un vrai métier !
C’est pour cela que nos clients nous confient cette mission.


  • Sep
  • 17
  • 2021

Les 8 astuces Album pour une communication digitale efficace !

La démocratisation du web dans les années 2000 a marqué un tournant dans la stratégie de communication des entreprises : c’est la fin de la communication verticale, de l’organisation à son public.

Aujourd’hui, 5 milliards de personnes ont un téléphone portable, 4 milliards utilisent internet et 3 milliards possèdent à minima un compte sur les réseaux sociaux. Le web est un canal d’information, un lieu d’échanges et un circuit de distribution.

D’ailleurs, au-delà de la communication, le digital génère des transformations sociales et technologiques majeures au sein des organisations.

Chez Album, on adore vous accompagner dans ces transformations : vous conseiller, définir les outils qui s’adaptent à vos besoins et répondent à vos objectifs.

Aujourd’hui, on vous dévoile 8 astuces que nous mettons en œuvre pour assurer une communication digitale efficace à nos clients et « raconter l’histoire juste et vraie » de leur entreprise !

1.Intégrer le digital dans sa stratégie de communication globale

Une communication efficace relève d’une stratégie globale cohérente où tous les outils sont pensés avec harmonie.

2. Susciter de l’interaction pour créer de l’engagement

L’engagement doit être l’un des objectifs principaux de la stratégie de communication dans un milieu digital où la conversation prime. Les réseaux sociaux, les avis Google, les commentaires de blog… chaque interaction renforcera le sentiment d’implication d’un client envers la marque.

3. Concevoir un site internet adapté

Qu’il soit vitrine, boutique, évènementiel ou communautaire, chaque site internet à un rôle majeur à jouer dans la stratégie digitale d’une organisation. Et pour en apprécier sa qualité on privilégie les 5 critères suivants : design, arborescence, qualité des contenus, responsivité et ergonomie.

4. Envoyer des emailings bien ficelés

L’emailing est un outil puissant s’il est concis et bien utilisé : un extrait d’information, un visuel bien pensé, un lien vers votre site pour retrouver l’intégralité de l’information (institutionnelle ou commerciale). Rien de plus !

5. Être assidu sur les réseaux sociaux

Qu’on les aime ou qu’on les déteste, les réseaux sociaux sont bien ancrés dans notre société actuelle : ces espaces de conversation offrent des opportunités inédites pour les communicants !

Attention à ne pas oublier que chaque réseau à sa culture et son lot de spécificités, il est donc nécessaire d’adapter ses contenus et d’être assidus pour constituer une communauté forte et intéressée (coucou les algorithmes secrets et renouvelés régulièrement).

6. Exploiter les outils ad hoc pour garantir un bon référencement

Divers outils permettent un suivi efficace des sites internet et leur référencement, des réseaux sociaux et de la e-réputation dans sa globalité. Une bonne évaluation permet une prise de décision plus juste et donc plus efficace, mais ça c’est notre salade !

7. Fructifier son capital « e-réputation »

La stat qui inquiète : l’IFOP révèle que 9 consommateurs sur 10 lisent les avis clients avant d’acheter.

La stat qui rassure : le JDN informe que 95% des clients insatisfaits reviennent si leur problème a été résolu. Toujours garder le contact. CQFD.

8. Veiller, évaluer, recommencer

Le digital est un domaine instable, avec des évolutions permanentes, qui poussent les organisations à remettre en question leur stratégie en permanence, le tout étant de trouver son équilibre entre histoire et modernité, les fondements de la marque et le progrès.



*Source Hootsuite 2020


  • Mar
  • 2
  • 2021

Responsable or not ?

Dans une époque où les consommateurs font davantage confiance aux avis Google qu’aux messages publicitaires, la communication responsable est une pratique remarquable pour développer l’image positive d’une entreprise.

Elle repose sur un principe simple mais néanmoins vertueux : communiquer en considérant  les impacts environnementaux, sociaux et économiques de l’entreprise intégrant les principes du développement durable et ce aussi bien sur la forme que le fond dans les messages.
Ces pratiques de fond permettent de faire la distinction entre les organisations réellement engagées et celles optant pour le greenwashing. 

Le greenwashing, un boomerang qui peut faire mal  !

Ajouter quelques touches de vert, de blanc, de bleu sur un visuel et un label autoproduit, choisir un nom minimaliste, pure et dans l’air du temps puis finir par communiquer avec des sémantiques douteuses aux informations difficilement vérifiables… Il peut être simple et faciles de « redorer » son image sans pour autant changer les pratiques peu responsables. On se souviendra d’une  entreprise françaises dans le domaine de l’énergie qui a communiqué sur une production d’électricité sans émission de carbone ni gaz à effet de serre… en oubliant de préciser l’émission de déchets nucléaires et hautement toxiques transmises dans les rejets d’eaux. Quand le boomerang lancé en fanfare revient, il termine sa course plutôt dans le front que dans la main…Et ça fait mal !

C’est quoi communiquer « vrai » ?

A l’agence, depuis toujours, notre mot d’ordre a été de proposer, à nos clients, une communication « juste et vraie ». Nous sommes particulièrement sensibles à toutes les démarches environnementales, sociétales et économiques qui permettent de mieux respecter notre environnement. Et nous aimons particulièrement accompagner  nos clients dans leur approche engagée.

En 2002, Pierre Gay, dirigeant de la  Minoterie éponyme -15 M de CA en 2019-, souhaitait valoriser une filière courte et responsable qu’il venait de créer. Nous l’avons aidé à structurer sa communication : recherche de marque -Le Doré-, lancement de la marque et depuis, animation des réseaux de distributions locaux en print et digital.  C’est certainement l’une des premières filières locales  de Bourgogne et nous sommes fiers de l’accompagner depuis l’origine.

Une très belle marque qui vient d’être élue « Cave de l’Année 2021 » par la très sérieuse et référente Revue du Vin de France : Vignerons des Terres Secrètes -25 M€ en 2019-. Nous collaborons avec la cave depuis 2009, année où nous l’avons repositionné en travaillant avec eux sur une stratégie de communication identifiant mieux leur ADN. Le formidable engagement en interne des vignerons et salariés sur l’écoresponsabilité sociale et locale, l’obtention du label Vignerons Engagés (label RSE et durable dédié au monde du vin), la qualité des vins produits et la communication menée pendant ces 10 ans montrent que la cohérence est source de performance et l’engagement un réel levier pour l’image de l’entreprise.

Oralia – 37 agences en France 75 M€ de CA en 2019- a mis en place une politique RSE importante. Nous les avons accompagnés pour mieux définir quelle était leur vraie valeur écologique. Proximité et solidarité dans leurs différents métiers n’ont jamais été si vrais que dans ces périodes troublées.

Nous sommes aussi présents au côté de Blason de Bourgogne en Côte d’Or -développement durable-, Biodéal, -produits laitiers bio Rhône-Alpes- Nuiton Beaunoy – Beaune, labellisé Vigenrons Engagés « , « Moulin Marion -Ain, farine bio-…

Communiquer pour une entreprise engagée, c’est valoriser son ADN pour mieux valoriser ses actions. C’est en permanence montrer de la transparence et de la sincérité  et pas uniquement en fonction d’opportunités et de potentiels consommateurs.

La communication devient éthique, légitime et cohérente avec le projet de l’entreprise. Elle est « juste et vraie ».


  • Avr
  • 15
  • 2020

« Formidabilis » : redoutable.

Le mois qui vient de s’écouler a été, pour chacun d’entre nous, inédit et incroyable. Nous avons vu à la fois le printemps se répandre avec exubérance et le virus provoquer sa tragédie.

Cette pandémie est redoutable. Incertitude et inquiétude sont au cœur de notre quotidien…et pour quelques temps encore ! Chacun d’entre nous est touché, à des degrés différents, et les dégâts collatéraux que cette situation génère, sont colossaux –et pour certains même pas encore imaginés- !

Et pourtant, au delà de l’incertitude générale –tant sur la situation sanitaire qu’économique- ce que nous savons d’ores et déjà c’est que chaque entreprise va devoir réinventer son approche au monde pour pouvoir relever ce défi d’une aventure nouvelle. Le frein à main a été tiré d’une façon brutale, le mur n’a pu être totalement évité !

Et maintenant ?

Comme la plupart d’entre vous, sans doute, je suis resté groggy la 1ère semaine, entre désarroi et incrédulité. Mais le premier choc passé, j’ai éprouvé un vrai regain d’énergie en réalisant à quel point chaque aspect relationnel et créatif de mon métier me portait : les échanges avec l’autre –collaborateur, client, prospect- la définition de stratégies, la création de contenus, l’imagination… Et surtout la pertinence de ce que nous préconisons depuis longtemps, en termes de communication.

Je suis persuadé depuis bientôt 20 ans -la  promesse d’Album « ensemble, racontons une histoire juste et vraie » est celle qui nous guide depuis 2003- qu’il ne peut y avoir « d’expérience client » sans vérité de l’entreprise. Elle ne se « markete » pas : elle se vit, elle s’incarne. Cette promesse n’a sans doute jamais résonné aussi juste.

Pour modifier en profondeur le rapport au monde de chaque entreprise,  il est temps d’aller chercher et mettre en lumière sa valeur ajoutée écologique**

, celle qui fait qu’elle ne produit pas de façon isolée avec pour seul objectif des indicateurs économiques, mais bien dans un écosystème qui lui est propre, qu’elle alimente de façon pertinente et durable. La responsabilité sociétale de l’entreprise n’est plus une option, c’est que ce cette pandémie a mis en lumière.

Notre souhait dans ce contexte ? Vous aider à faire surgir cette nouvelle valeur ajoutée –on ne parle pas de greenwashing contre-productif !-, la formaliser, la faire connaître à l’interne et à l’externe.

J’aime à penser qu’une nouvelle réalité se prépare et qu’elle naîtra de nous tous grâce à ce qu’ensemble, nous retirerons de cette expérience, de notre perspicacité et notre créativité.
Donner du sens, tant pour les collaborateurs que les clients.
C’est ce que nous nous proposons de travailler avec vous dès à présent.
Préparons demain.

*Formidabilis, étymologiquement « redoutable »

** Au sens large du terme « écologie », bioécologie ou bionomie, étude des êtres vivants dans leur milieu en tenant compte de leurs interactions. Cet ensemble, contient les êtres vivants, leur milieu de vie et les relations qu’ils entretiennent et forme ainsi un écosystème.


  • Nov
  • 27
  • 2019

Hassan Hajjab, l’art et la couleur

« Est-ce que tu connais Hassan Hajjab ? » Autodidacte, artiste complet marocain, il touche à tout. Avec brio. De Londres, où il a émigré à l’âge de 13 ans, il a ramené l’audace vestimentaire. Ca c’est son côté créateur. De l’Afrique, il garde des clichés « à la façon de Malick Sidibé », qui photographiait les gens qui le voulaient dans son studio de Bamako.

Lui, c’est dans la rue qu’il improvise son studio. «Quand j’étais petit, la photo n’était pas accessible comme aujourd’hui, alors une fois par an, on se mettait sur notre trente-et-un pour faire un portrait de famille en studio avec le décor, les accessoires, et on envoyait la photo à mon père qui travaillait à Londres. » dit-il.

Son approche photographique n’est pas autant improvisée qu’il le laisse entendre : fond coloré, vêtement ethnique travaillé, pose ajustée, chaque ensemble compose une unité ciselée au couteau ! Artistes ou gens de la rue, il photographie à l’envi. Chaque photo est identique. Et chaque photo nous amène dans un univers différents :

Ces photos il les encadrent dans des cadres faits maison, avec de la récup : boîtes de sauce tomate, de sardines, d’olives ou autre, assemblées en mosaïque répétitive, qui mettent les photos dans une perspectives inattendue. C’est sa signature.

Clairement inspiré du pop art, il a été surnommé le Andy Warhol marocain. Ami de Rachid Taha, qu’il a photographié, il a été surnommé par ce dernier « Andy Wahloo », ce qui signifie « je n’ai rien » en arabe. On retrouve ce joli jeu de mot dans un titre du dernier album posthume de Taha.

Rachid Taha par Hassan Hejjab

Nous avons vu la rétrospective qui lui était consacrée à la MEP (Maison Européenne de la Photographie – Paris). Et c’est impressionnant : créateur, designer et photographe à la fois, il fait cohabiter avec aisance photographie et graphisme. Il met en scène des formes et des couleurs improbables, mixant les codes de sa culture berbère avec ceux d’un monde occidental décalé. Il apporte à la créativité –et donc à notre métier- une fraîcheur nouvelle, dense et légère à la fois. Qui nous donne des ailes…


  • Juil
  • 7
  • 2017

Skeuomorphic, flat ou material ?

En webdesign, comme dans la mode, les tendances se dessinent, s’imposent… et passent. Les « couturiers stars » du webdesign, comme pour la haute couture, changent. C’est une « guerre permanente » entre les GAFAM pour être celui qui décidera du design de demain…et déclenchera un retour sur investissement immédiat.

Skeuomorphique Design

Si le terme est un néologisme, la tendance, elle, existe…et à vécu ses heures de gloire grâce à Apple jusqu’à son système d’exploitation IOS6. La volonté de cette approche graphique est de rappeler à l’utilisateur les objets du quotidien, voire d’hier ! Les formes sont réalistes, familières et recherchent l’authenticité. Beaucoup de relief, des textures travaillées, comme le cuir, le métal, le bois…et les boutons sont hyperréalistes, en volume, pour bien finir l’objet, donnant ainsi des repères clairs à l’utilisateur. En d’autres termes, il simplifie l’utilisation ! On se souviendra du calepin « Note » « en papier », de la bibliothèque « Ibooks » « en bois » ou encore de l’ampli de « GarageBand »…

Flat Design

Le « Flat design » est venu écraser le skeuomorphique au début des années 2010. Il a régné en maître dans de nombreuses créations graphiques. Une tendance qui se veut ultra-minimaliste avec des couleurs claires voire pastel, des logos les plus simplifiés possibles, des lignes épurées et des polices de caractères les plus fines. L’accent est mis sur la lisibilité, l’espace est optimisé, les formes sont géométriques, épurées et en 2D. On utilise une seule couleur par élément et surtout on bannit le dégradé « marshmallow ». Pas d’ombre, pas de texture, l’ensemble est unifié et plat. Le « couturier » qui a imposé ce design était chez Microsoft et est apparu avec Windows 8 ! Cette tendance a amené au web et aux créations graphiques en général, sobriété et classe.

Material Design

Adieu le flat. Bonjour le Material. Une nouvelle vague insufflée directement par Google. Déjà lancé à grands renforts de communication depuis 2016, le Material Design se veut plus fun, plus coloré, plus proche de la vraie vie et des utilisateurs. Le « papier » fait son grand retour : le design se comporte comme lui, transparent, léger, plat et se superpose en couche… L’objectif de cette approche est de revenir à des formes plus réalistes, plus proches des attentes de l’utilisateur final, de son expérience ressentie. La volonté de Google est d’imposer une forme graphique pour uniformiser le web et les applis mobiles. Le Material est né de l’explosion du smartphone et de son utilisation de plus en plus massive au quotidien.

Séduire, toujours séduire. Faire adhérer l’utilisateur, toujours plus d’utilisateurs. Donner la tendance, pour que les webdesigners s’en emparent au quotidien et fassent boule de neige…Pour toujours régner en maître sur le web !

Qui sera le prochain « king» du webdesign ?